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Tourisme en France : les députés PS proposent la création d’un « Airbnb » à la française

Alors que les secteurs du tourisme est particulièrement impacté par la crise du coronavirus , les députés PS ont présenté jeudi 7 mai 34 propositions l’aider à « rebondir vite et loin ». 

« Le secteur du tourisme, c’est 8% du PIB, deux millions d’emplois directs et indirects »; un secteur « rudement frappé par les conséquences économiques du coronavirus » puisqu’il a été « ; le premier à être confiné et qu’il sera manifestement l’un des derniers à être déconfiné »; a rappelé le porte-parole Boris Vallaud, lors d’une visioconférence de presse.

« Il n’y aura pas de rebond forcément pour ce secteur; puisque le chiffre d’affaires perdu ne va pas être compensé par un doublement de la fréquentation; des hôtels, des restaurants, etc. », a-t-il ajouté.

L’élu des Landes a dit craindre que beaucoup « ne rouvrent pas leurs portes; et après le chômage partiel sombrent dans le vrai chômage et dans la faillite »; soulignant notamment qu’un « certain nombre de professionnels du secteur disent qu’entre 25 et 40% de restaurants ne rouvriront pas ».

« Boîte à outils »

Articulé en trois volets – « l’urgence », « la relance », « anticiper le tourisme d’après »; leur plan se veut une « boîte à outils », selon Hervé Saulignac (Ardèche).

Les élus PS proposent notamment « une annulation de l’impôt sur les sociétés; de la taxe sur les salaires et des cotisations sociales (hors cotisations salariales); sur la période allant du 15 mars au 31 décembre 2020 » pour les cafés, restaurants ou hébergements touristiques; estimant que « les reports annoncés par le gouvernement » sont insuffisants. 

Ils suggèrent aussi dans les mesures d’urgence une « annulation des taxes, redevances et impôts locaux » pour 2020; de « prolonger les mesures en faveur de l’activité partielle des salariés jusqu’au 15 mars 2021 »; ou encore d’élargir l’accès au fonds de solidarité.

Pour accompagner la relance, ils plaident notamment pour un accès aux chèques-vacances; pour les indépendants, artisans et retraités, via leurs caisses de retraite, ou pour une opération; « viens chez nous on lève la barrière », permettant aux professionnels du tourisme volontaires de rembourser des frais de péage.

Au titre du « tourisme d’après », ils suggèrent notamment de « favoriser la création d’un ‘Airbnb France' ». « On peut reprendre la main; et ne pas être placé dans la dépendance de gens qui se soucient peu de loyauté; peu de droits sociaux », a fait valoir Boris Vallaud.

Source: Boursorama